03 Oct

L’APO remporte son premier match de coupe d’Europe en terre Allemande

Un résumé complet de ce week-end riche en rebondissements !

Chapitre 1 : Le lever

Tout commence par un lever à 5h du mat’ difficile. La réunion de la veille et les derniers préparatifs nous ont seulement donné 2h30 de sommeil. Le départ est prévu à 6h. La voiture de David n’étant pas en assez bon état pour conduire plus de 6 heures d’affilée, nous décidons de louer une voiture. David vient nous chercher mais tombe en panne sur la route de Gretz en direction d’Ozoir. Un petit coup de fil à Yves qui vient le chercher avec sa Panda pour aller chercher de l’essence de secours.

6h30, nous avons deux choix : prendre la Panda pour partir en Allemagne ( !!!) ou louer une voiture. Direction Marne la Vallée chez, nous louons une classe A qui tient bien la route. Une fois l’administratif rempli, à 7h58, nous décollons enfin direction Wewer (prononcez Viiiiiveur) près de Paderborn.

Chapitre 2 : Le voyage

Le trajet se passe bien, une pluie après 1 heure de route ne vient pas ternir ce voyage qu’on n’attendait pas si bien organisé ! Grâce à Mapy, on ne se perd pas, on passe par la Belgique puis l’Allemagne. C’est là que ça se complique car la route pour arriver à Wewer est loin d’être simple. On passe par des chemins de campagne, avec 3 vaches au km2, et on se demande sérieusement si on va jouer dans un coin perdu…

Chapitre 3 : L’arrivée

Le doute est vite effacé quand nous arrivons à Wewer, nous cherchons le gymnase et une voiture derrière nous nous klaxonne. On nous a repérés !! Des ballons oranges nous guident en plus de la voiture à l’arrière. Nous arrivons dans le parking et là stupeur : au moins 60 voitures sont garées !!! Madame Gundlach sort de sa voiture et nous dit bonjour, nous montre le chemin, on voit une caméra pro et on se demande si on va être diffusé à la TV. La réponse est oui : sur Eurosport Deustchland ! Non trêve de plaisanterie mais le match sera tout de même diffusé sur la chaîne n°2 de Paderborn ce mardi et sur écran géant dans la ville.

A 15h30, dans le gymnase on pose nos affaires, on nous présente au responsable, à l’arbitre, aux joueurs et on les voit justement s’échauffer. Leur tenue de balle est très bonne et on se demande même s’ils ne seraient pas d’un niveau très élevé…

Chapitre 4 : la présentation

Après l’entraînement, on voit que ça joue entre 25 et 35, donc un bon échauffement avant le match décisif de vendredi contre Ormesson.

16h00, les présentations des équipes ont lieu… en Allemand ! On ne comprend pas grand chose mais une traduction française nous aide un petit peu sur ce qu’il se dit. On apprend que Wever a pris 4-0 par deux fois l’an passé contre des équipes de Division 2 allemande (Wewer joue en Division 9) et que 80 spectateurs étaient là l’année dernière pour les supporters. Cette année ils sont une trentaine. Wewer a beau être un petit club, le tennis de table est un sport très médiatisé et pratiqué en Allemagne avec 2 millions de licenciés !

Apres les photos des équipes, nous faisons l’échange traditionnel des cadeaux et là nous sommes gâtés : trophée en verre, t-shirt, pins, brochure… C’est du grand art !

La salle est impeccable avec une seule et unique grande table, le marqueur avec les logos des deux clubs, des chaises impeccablement disposées et un public prêt à défendre son équipe à 100 %.

Chapitre 5 : Les rencontres

Le 1er match commence, David rencontre Daniel, le n°1 du club. Il mène 2-0 pour finalement perdre 3-2. David a bien attaqué mais Daniel a su poser les balles justes dans les sets suivants pour empêcher David d’attaquer et de pouvoir placer ses balles, d’où de nombreuses fautes.

APO 0 – Wever 1

Pause de 10 minutes et Tony s’engage contre André. Un match qu’il remportera 3-1 grâce à un jeu posé, des bons tops et un soft qui gênera beaucoup l’adversaire.

APO 1 – Wever 1

C’est ensuite à Yves de jouer son match. Il est rapidement mené 2-0 contre Dominic qui coupe ses balles d’une façon remarquable. Yves revient à 2-1 mais les balles très coupées et les nombreuses fautes ne lui permettront pas de revenir. Il perd 3-1.

APO 1 – Wever 2

Une pause de quinze minutes a lieu. On sort dehors pour discuter et un café rapido (ah non le Rapido n’existe pas en Allemagne David), et il nous faut absolument gagner le double.

Tony et Yves se chargent de le remporter ! Ils sont menés au premier set 8-4 et l’emportent finalement 11-9. Les tops ravageurs de Tony et les coups de picot crapauds de Yves auront raison des deux allemands et emporteront le match 3 sets à 0 !

APO 2 – Wever 2

L’APO a l’occasion de reprendre l’avantage et c’est David qui se charge de ce nouveau match. Il joue André, et l’emporte 3-1, il pose bien ses attaques et André ne peut que constater les dégâts ! Ozoir est à un point de la victoire !!!

APO 3 – Wever 2

La pression se fait sentir et c’est Yves qui rencontre Daniel. Il réussit quasiment toutes ses attaques et gêne l’adversaire avec ses coups de picot. Il mène 2-0 et on se dit que c’est presque fait !! Dans le troisième set, le score est de 9-9 et André gagne finalement 11-9. Dans le 4eme set, Yves est absent, André place mieux ses balles, comprend les services et met un sévère 11-3. Le dernier set sera décisif : 7-4 pour André puis 7-7. Tony choisit de faire un temps mort. Yves mène ensuite 9-7 à deux points de la victoire mais finalement André l’emportera 11-9.

APO 3 – Wever 3

La pression est terrible. Les trois joueurs de l’APO sentent qu’ils ont peut être laissé passer la chance de l’emporter. Tony a le dernier match sur ses épaules contre Dominic, le coupeur fou ! On sent que le match va être difficile mais c’est un GRAND Tony libéré et en pleine réussite que l’on a cet après-midi. Un Tony qui passe tout ses tops, qui fait des claques du revers soft venues d’ailleurs, et un match remporté 3-1 face à un Dominique dépité, dominé tout le long ! Ce Tony héroïque fera un 3 sur 3 ce jour là avec le double !!!

La victoire est là !!! Nous avons gagné notre premier match ! Les allemands très fair-play nous félicitent et on apprend que l’on va manger et boire à volonté de la bière. La salle est rangée en 2 minutes top chrono (Ozoir doit en prendre de la graine s’il reçoit) : à peine nous nous sommes rhabillés que les 80 chaises, séparations, table, caméra ne sont plus là.

Chapitre 6 : le restaurant

Madame Gundalch nous montre le chemin jusqu’à l’hôtel ! Et là encore, c’est un coup de maître. On se croirait dans un hôtel 5 étoiles, une grande chambre, la télé, une grande douche, des meubles et des lampes magnifiques, le tout est très « cosy ». Nous avons deux chambres pour 3, c’est le luxe. Apres une bonne douche et la vision de quelques matches sur le caméscope de David, on nous reprend vers 9h pour aller manger. On ne veut pas que nous prenions le volant car nous allons boire et on nous ramènera ! La grande classe !

Apres 10 minutes de route, on arrive au resto. Un demi restaurant réservé pour nous, drapeaux Allemands et français, petits buffets préparés (melon blanc avec jambon fumé, toasts…), bières à volonté, carottes, brocolis, viandes avec trois sauces, pommes de terres en bâtonnet, brioche de pomme de terre fourrée aux lardons, bref tout est pensé pour passer une superbe soirée. Le seul petit barrage est la langue qui ne nous permet pas de discuter comme on le souhaiterait mais heureusement Dominic parle anglais et traduit pour nous.

Nous faisons connaissance avec tout le monde, le club, les anecdotes sur l’Allemagne et le festin dure au moins 2h30. On nous apprend que notre match va être diffusé sur la chaîne 2 de Paderborn et que nous allons recevoir la cassette par courrier. Encore une fois ils ont pensé à tout.

Chapitre 7 : le pub

Nous sommes fatigués mais on nous propose d’aller dans un ancien cinéma transformé en pub / discothèque. On nous emmène jusque là bas, on nous paie les whisky cocas, et nous dansons pendant 2h. La fatigue se fait sentir et nous décidons de rentrer ! On nous ramène à l’hôtel, nous remercions tout le monde chaleureusement (et le mot est faible !), et après quelques visionnages, on entend David ronfler. Nous allons nous coucher.

Chapitre 8 : le retour

Levés à 11h, nous partons pour la France avec une victoire en poche et de très bons souvenirs !

Mention très bien donc pour une organisation exceptionnelle où nous avons été chouchouté comme des rois ! Et la victoire acquise ne gâche rien !